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Gérer les troubles de la fonction exécutive

Photo de Suzy Hazelwood sur Pexels.com

Suite de l’article de la semaine dernière : la dysfonction exécutive

Approches thérapeutiques

La dysfonction exécutive correspond à un déséquilibre des neurotransmetteurs, notamment la sérotonine. Les professionnels peuvent mettre en place des stratégies, notamment médicamenteuses, pour limiter les effets d’un TDAH par exemple, qui pourront avoir un effet.

Des thérapies peuvent également aider, par exemple les TCC (thérapie cognitivo-comportementale), qui visent à mettre en place des changements de comportements et de stratégies.

Astuces et stratégies

  • Faire des listes, les mettre dans des endroits visibles, incorporer le fait de regarder la liste à une routine.
  • Mettre en place des routines, déterminer la place durable des objets…
  • Se servir d’outils numériques comme les rappels de l’agenda, des applications spécialisées
  • Se faire un plan étape par étape des choses à faire, des différents magasins à visiter et dans quel ordre, etc.
  • Se dépenser physiquement, tester des méthodes de méditation ou de pleine conscience (et ne les maintenir que si elles conviennent, la méditation peut être un sujet très compliqué pour les atypiques).
  • Se réserver des temps pour les tâches dans lesquelles on minimise les distractions (par exemple, on peut utiliser la méthode Pomodoro).
  • Faire des activités avec quelqu’un qui fait sa propre activité (« body doubling »), afin d’externaliser sa motivation.
  • Faire un jeu ou une compétition des choses (laver la vaisselle en moins de 10 minutes, avant la fin de la chanson, plier le linge dans l’ordre de l’arc-en-ciel, se doucher en musique, diviser les tâches et finir avant l’autre…).
  • Reconnaître les moments de dysfonction (je voudrais faire quelque chose mais je n’y arrive pas) des moments de repos (je n’ai pas l’énergie) et ne pas se sur-épuiser non plus.

Aider un proche souffrant de dysfonction exécutive

  • Ne pas culpabiliser la personne (« fais un effort », « on se bouge », « tu n’avais qu’à t’y prendre plus tôt »… sont des phrases très culpabilisantes qui ne recouvrent pas vraiment la réalité. L’effort à fournir, même dans les cas où il est possible, ce qui n’est pas toujours le cas, serait immense).
  • Aider à mettre en place des stratégies, et non tout faire à sa place, ce qui provoque de l’hyper-dépendance. Certains neuroatypiques ont accès à plus d’autonomie que d’autres, mais, autant que possible, il faut encourager les stratégies et l’indépendance de la personne, faire avec elle et non à sa place.
    • Supports visuels
    • Entraînement à hierarchiser et prioriser les tâches, avec des scénarios, en encourageant à écrire toutes les étapes
    • Apprendre à faire des listes, trouver des applications de rappel, des outils…
    • Encourager les routines
  • Favoriser un environnement apaisé, notamment au niveau de la surstimulation sensorielle, mais aussi en évitant les changements inopinés, en prévoyant les changements de routines à l’avance dès que possible.

https://www.laminicoachtdah.fr/tdah-symptomes/tdah-fonction-executive#:~:text=La%20dysfonction%20ex%C3%A9cutive%20peut%20se,difficult%C3%A9s%20%C3%A0%20concentrer%20son%20attention.

https://bienetreautiste.myshopify.com/blogs/infos/dysfonction-executive?shpxid=9eb6598c-3d57-49a0-b42d-5f205a86994c

https://www.hug.ch/neurologie/troubles-fonctions-executives

Une réponse à « Gérer les troubles de la fonction exécutive »

  1. Avatar de Le body doubling dans le TDAH – Haut Potentiel d'Aventure

    […] Voir aussi : gérer les troubles de la fonction exécutive. […]

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