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Pensées de vacances

Splendeur implacable de la lumière, de la chaleur
Vies. Fluides. Heurtées et chaotiques.
Loin. Lointain sublime et inaccessible.
Vies, bouillonnantes et misérables, humaines.
Inaccessibles. Beauté qui me laisse au-dehors.
Réalité encore plus irréelle que le quotidien.
D’autres vies que la mienne.
Il n’y a que d’autres vies.
Et la mienne, sans existence.

Réalités qui défilent sous la route brûlante
Pensées qui s’entrechoquent et seront perdues à jamais
Moment de souvenir, pour retenir les mots disparus
Les rappeler, et rappeler le déroulé fragile du beau
Mais le sable est loin, les maisons mi-construites,
Les vies qu’on ne voit qu’une seconde
Les éclats de réel.
Irréels.

Sourire poétique
Contre le besoin trop présent d’expliciter.
Justifier, décrire.
Un seul mot, une phrase, pour décrire :
La Condition humaine.

Autrefois, avec parfois les mots des autres, j’ai su être concise.

Toujours un loisir
Quelque chose à faire
Pour ne pas penser
Brûler de se scruter
Sans détecter de sens
Le sens est dans le faire
Dans l’assister

Une réponse à « Pensées de vacances »

  1. Avatar de C’est étrange, les vacances – Haut Potentiel d'Aventure

    […] dans ce paysage qui défile, j’écris. Des poésies. C’est difficile de formaliser, d’étudier ce sentiment de dépaysement, ce malaise face […]

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